Les chasseurs décident de ne pas tirer les perdrix cette saison !

Le plateau volcanique du Velay de Saint Paulien à Pradelles du Nord au Sud et de Polignac à St Jean Lachamp d’Est en Ouest est le dernier secteur du département ou subsiste une population de Perdrix grises sauvages. Sur cette quarantaine de communes, la présence de perdrix est liée à un habitat qui reste favorable grâce aux nombreuses cultures de céréales ou de lentilles ainsi qu’à la gestion mise en place depuis près de 40 ans par les chasseurs.

Chaque année, les chasseurs, coordonnés par leur Fédération, réalisent des comptages au printemps pour évaluer les effectifs de reproducteurs, et en été pour mesurer la qualité de la reproduction.

L’année 2022 enregistre de très mauvais résultats. Au printemps, 500 couples ont été recensés. En ce qui concerne les comptages d’été, ils démontrent une mauvaise réussite de la reproduction. Le taux de multiplication mesuré est globalement de l’ordre de 1.5 (environ 1300 oiseaux recensés) alors qu’il doit être de 3 minimum pour pouvoir chasser sans compromettre les chances de retrouver un cheptel reproducteur identique la saison suivante.

Les 26 territoires ayant souscrit le contrat de gestion, réunis en Assemblée Générale le 15 septembre ont décidé à l’unanimité, au vu des résultats présentés, de ne pas tirer les perdrix cette année. La Fédération des chasseurs a informé par courrier les 20 territoires du périmètre qui n’adhèrent pas au contrat de gestion de la situation. Elle les incite à suivre le mouvement en fermant ou en réduisant tant que faire se peut, le tir des perdrix cette saison.

2022 sera donc une année « pour les chiens » puisque c’est bien le tir qui est proscrit.